Lulu le pilote à Saint André d'Hébertot et le mystère des jumeaux.










Voici le récit, un peu long je vous l'accorde, de la ballade généalogique de Lulu le pilote :

Ce vendredi 24 juillet notre mascotte Lulu le pilote curieux de retrouver le lieu de la carte postale de 1914 retrouvé dans les archives familiales nous a emmené sur les traces des grands parents (Amsler Fernand Eugène et François Armande) cafetiers à St André d'Hebertot village du calvados près de Pont Levêque. Charmant village dans lequel nous n'avons trouvé aucun commerce mais une certaine sérénité et une douceur de vivre. (je vous conseille vivement le site de la ville). Suite à un échange de mails nous avions rendez vous (Suzanne LEROUX née Amsler, AMSLER Pierrette et la mascotte) avec Monsieur le Maire pour échanger et glaner des informations.

Arrivées un peu en avance et guidées par le clocher de l'église nous avons un peu erré à la recherche d'une maison ressemblant au café (en prenant comme repère le nombre de marches et la terrasse) Nos pas nous amènent, au hasard, vers une demeure, au 70 rue du bourg, qui semblait correspondre bien qu'entourée d'une haie importante. Une charmante hôtesse ouvrait sa porte j'en profite pour, avec ma carte postale dans la main, lui demander si elle connaissait une maison ressemblant à ma carte postale. Oui me dit elle je la connais bien, vous y êtes. Nous papotons 2mn sur le pas de la porte et Mme HAGER nous invite gentiment à entrer pour visiter les lieux. Nous entrons et surprises de découvrir une très belle pièce de vie qui semble petite pour avoir abrité un café mais restée dans son histoire avec les colombages et poutres  magnifiques avec également au fond et menant certainement vers les chambres un très bel escalier en bois (semi  Colimaçon ?). Mme HAGER nous propose de continuer la visite vers l'ancienne épicerie qui est restée à 99,9% en l'état. Nous revenons vers la pièce principale et notre hôtesse nous offre à boire (normal pour un ancien café !!! Débit de tabac, épicerie.......).
Curieuses sensations de se retrouver dans ces lieux chargés d'histoire familiale mais aussi d'histoire tout simplement.
Une grande chance Mathilde est aussi conférencière. Elle nous raconte et nous montre des reproductions de cartes postales du lieu qui, après nos grands parents, a été revendu au moins 2 fois dans ces périodes à des personnes qui ont fait perdurer le commerce. Sur ces photos, comme sur la nôtre, on peut y voir des hommes avec casquettes, un peu regroupés : ce sont les chauffeurs de maîtres du château des personnes invitées au château qui attendaient au bar que leurs maîtres les rappellent pour reprendre la route. Elle nous aide également à décrypter le contenu du verso de la carte datée de décembre 1914 probablement rédigée par notre grand père à son père. Les maux de têtes pourraient être dû à l'atmosphère des gaz (déclaration de guerre de l'Allemagne à la France en Août 1914). Elle nous apprends que pendant la seconde guerre mondiale le général Goering serait venu se cacher au château au moment du débarquement. (en fin de récit le copier/coller de l'histoire du château qui retrace ces faits).
Successions de hasard (le hasard existe t il?) Mr BOUGARD Pierre, maire actuel de Saint André d'Hebertot, qui avait lui même rendez vous avec Mme HAGER nous rejoins chez elle. L'occasion de lui demander de nous aider a résoudre un « mystère  familial » notre grand mère aurait eu des jumeaux mais qui, curieusement, ne figurent pas sur le livret de famille alors que notre frère Lucien aurait vu les tombes lors d'une visite dans le village il y a quelques années. Nous échangeons un peu sur le sujet et bien d'autres et rendez vous est pris pour se rejoindre à la mairie.
Avant de nous quitter Mme HAGER nous remet une plaque émaillée publicitaire qui aurait peut être appartenue à nos grands parents, nous échangeons nos coordonnées afin de rester en contact.
Après un très bref tour dans le cimetière dans lequel nous n'avons pas trouvé de trace des jumeaux nous nous rendons à la mairie où une charmante et agréable secrétaire de mairie ainsi que Mr le Maire nous accueillent. Nous voyons effectivement sur les murs encadrés parmi d'autres cartes postales d'époques, le café des grands parents ainsi que la photo de l'ancienne gare avec le grand père en premier plan. La secrétaire nous aide à retrouver dans les archives de la mairie la trace des jumeaux. Effectivement ceux ci sont bien nés en 1911 à St André d'Hebertot mais décédés 6 mois plus tard (la nature du décès ne figure pas sur les actes) Vous trouverez les infos sur l'arbre de généanet.
Voilà un beau voyage dans le temps  à refaire et à faire.
Les différentes recherches sur le net sont très utiles et pratiques MAIS, je vous l'assure, revenir sur les lieux et avoir la chance d'y pénétrer donne des sensations très particulières.
Remerciements :
A Mme HAGER qui nous a si bien reçu et nous a donné beaucoup d'informations et de conseils pour les futures recherches. (si vous avez besoin d'une conférencière ou d'une organisatrice d’événements n'hésitez surtout pas à la contacter)
A Mr le Maire et sa secrétaire de Mairie pour l'aide qu'il nous ont apporté dans notre recherche et à la résolution du « mystère des jumeaux ».

Villégiature de Göring

En 1729, Françoise de Nollent épouse Henri d’Aguessau, fils du chancelier et conseiller d’État, seigneur de Fresnes et conseiller royal des communes. Cette union a abouti à la création d’un immense domaine allant de Saint-André jusqu’à Trouville. Par ce mariage, en effet, ce sont les seigneuries d’Hébertot, Fatouville, Ollendon, La Gohaigne, Bellengreville, Queurdoit, Feuguerolles, Bully, Saint-Benoît, le patronage de Trouville, Vieils et Saint-Pair qui sont regroupés.
C’est à cette époque qu’est construite la route actuelle menant à Trouville, permettant de relier le domaine d’Hébertot avec le château d’Aguessau, situé sur les hauteurs de Trouville. C’est monsieur d’Aguessau qui fera construire la partie centrale qui constitue le grand corps du bâtiment où se situe le perron. La troisième partie a été construite, elle, au XIXe siècle pour équilibrer l’ensemble, par Adrien Gillotin, riche industriel ayant fait fortune dans les manufactures de textiles. 
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château fut le siège d’un état-major de l’armée allemande et reçut la visite du maréchal Göring venu se reposer quelques jours en octobre 1940. Après le Débarquement, le 25 août 1944, alors que les Allemands l’ont quitté la veille, le 224e Parachute Airborne Field Ambulance transforme le château en hôpital de campagne.
Le domaine ouvre 1 fois par an pour la fête des Chatrons le dernier samedi de juillet qui accueille les confréries des villages alentours (messe en plein air et habitants en costumes).




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